Des solutions existent !

I/ Des propositions économiques :

1. Appliquer le « Quantitative easing for people » : Assouplissement en injectant de l’argent non dans les banques comme en 2008 mais dans l’économie réelle, par l’intermédiaire de la BPI par exemple (Prêts de relance aux entreprises)
2. Ecouter davantage l’OMS que le FMI pour prévenir les éventuelles futures pandémies qui, si elles ne sont pas prévues et organisées, vont affaiblir l’économie mondiale au-delà du soutenable.
3. Mettre en place la taxe Tobin: L’Institut Allemand de Recherche Economique (DIW) a publié un rapport annonçant que la taxe sur les transactions financières (TTF) européenne pourrait rapporter jusqu’à 36 milliards d’euros par an, seulement pour la France.
4. Proposer la fin de la recapitalisation bancaire sans conditions .
5. Rétablir rapidement et mondialement le Glass-Steagull Act (ou Banking act) qui sépare l’activité commerciale (dépots et crédits) de l’activité spéculative sur les marchés au sein de banques.
6. Repenser la « Chaîne de valeur globale » et son corollaire : la délocalisation
7. Réguler différemment les marchés financiers. Même les orthodoxes purs et durs du néo-classissisme (fils de Von Hayek et de M.Friedman) reconnaissent aujourd’hui que les marchés financiers sont inefficients. (Ils sont « Incomplets », c’est-à-dire incapable d’offrir des couvertures à tous les acteurs financiers). Il est donc raisonnable aujourd’hui d’en réduire l’influence.
8. L’austérité budgétaire tue : il faut un investissement massif dans le domaine de la santé pour permettre aux hôpitaux de travailler correctement.
9. Relocaliser les secteurs stratégiques : la globalisation marchande de la planète avec des chaînes de valeur à flux tendus rend chaque pays extrêmement fragile et vulnérable.
10. Renégocier les conditions de remboursement de la dette privée : accumulation de la dette privée = 133 % du PIB en 2020 (Dette publique = 100% du PIB). Donc, l’essentiel du cash de l’activité des entreprises passe au remboursement de leur dette, donc pas d’investissement et parfois faillite. Donc banques en difficulté et krach.
11. Réécrire le cadre prudentiel de l’activité bancaire connu sous le nom de « Bâle III » (BRI = banque centrale des banques centrales): renforcer considérablement les exigences de fonds propres, (revenir au ratio = volume des crédits accordés/fonds propres, aux alentours de 3% en Europe, à remonter au moins à 20% comme au début du XXe siècle).
12. En 2008, 1/4 de la capitalisation boursière de la planète a disparu. 90% des transactions financières ne concernent pas l’économie réelle. L’utilité sociale des marchés financiers n’étant pas démontrée, il faut les réguler strictement. Une fois que la spéculation rapportera moins ou plus rien, l’argent capté par les marchés financiers reviendra dans l’économie et permettra l’investissement productif.
13. Coût écologique du dérèglement climatique : entre 50.000 et 90.000 milliards de $ (Approximativement le PIB mondial 2019), pour les 15 années qui viennent. – Soit par la création monétaire (dette) – soit en utilisant l’argent créé qui représente la monnaie en circulation, soit plus de 240.000 milliards.

II/ Propositions pour la Santé
1. Constituer aujourd’hui un stock important de tests afin que, parvenus au fameux pic, on teste tous ceux qui le nécessiteront et qu’on pourra isoler pour ne pas connaître le scénario de la rechute sans fin.
2. Repenser la formation des médecins et des infirmiers pour la rendre attractive et répondre aux besoins des prochaines pandémies
3. Le confinement en tant que tel ne permet que de ralentir la propagation du virus, il ne résout pas, seul, la pandémie. Se trouve donc posée, de façon extrêmement urgente, la question de la sortie de cette épidémie : elle ne pourra exister que si on pratique le dépistage le plus systématique possible dès que nous aurons les tests en nombre suffisant (ce n’est pas le cas aujourd’hui)
4. La durée du confinement est directement liée à notre capacité à faire des tests. Si on attend que toute la population soit immunisée, on parle de 6 mois de confinement.
5. Un seul laboratoire, en France, est capable de produire les deux enzymes nécessaires à la fabrication des tests.
6. Deux liens immédiats et simples entre cette pandémie et la crise écologique :
⦁ Baisse de la biodiversité (contact avec des animaux porteurs de virus).
⦁ Nous sommes l’espèce dominante et le meilleur véhicule pour un pathogène.

Le point « Economie et santé », inspiré d’une interview de Gaël Giraud, chef économiste à l’agence française du développement :
https://www.youtube.com/watch?v=2oFARgqG0NA
Tous les chiffres sont vérifiés, consultables sur:
https://captainfact.io/videos/gW59

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *